Les mots de Faïza : Et si c'était juste une question d'égo ?
Par Faïza Cheikh - Série “Les mots de Faïza”
En cette rentrée de septembre, alors que les liens continuent de se consolider entre les membres de notre équipe et que chacune trouve ses marques, Faïza (notre merveilleuse assistante chez Ariadne Coaching) a eu envie de nous proposer une nouvelle série: “Les mots de Faïza”!
Évidemment, on a embarqué direct, conquises par l’idée de transmettre à nos lectrices et lecteurs l’authenticité des états d’âme et des émotions qui nous ramènent à l’importance d’honorer nos besoins les plus profonds. Alors, c’est parti… avec ce premier billet signé par Faïza et intitulé “Et si c’était juste une question d’égo ?” N’oubliez pas de laisser un petit mot à Faïza dans les commentaires pour lui partager vous aussi vos ressentis en cette rentrée !!
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Cette première semaine de rentrée a été un grand tourbillon pour moi. Oui, ma vie a changé depuis cette semaine, je suis de retour sur les bancs de l'école pour trois ans. J'ai ressenti une grande poussée d'adrénaline mêlée à une touche d'angoisse les deux premiers jours. Comment allais-je pouvoir gérer ce nouveau rythme en étant mère de quatre enfants ? Je suis hors de ma zone de confort, et cela me fait du bien. La touche de stress qui m'accompagne tous les jours est mon moteur pour ne rien lâcher et avancer.
Alors oui, je vous l'avoue, au cours de cette semaine, je me suis dit plein de fois à moi-même : "Mais tu es folle, qu'est-ce qui t'a pris de revenir à l'école avec des jeunes qui n'ont même pas encore 20 ans et apprendre des choses que tu n'as pas vue depuis 17 ans ?" Mais je sais que ces pensées ne sont là que parce que mon être est sorti de sa zone de confort, et qu'il veut y retourner.
Les premières notes reçues ont fait mal, je ne vous le cache pas. Mal pour mon égo, elles m'ont fait me questionner sur si c'était la bonne décision, elles m'ont donné un stress en me faisant me demander si j'allais y arriver. Mais je me suis posée et me suis parlé à moi-même : "Faïza, ça fait 17 ans que tu as arrêté l'école. Sois douce avec toi. Je comprends ta frustration, mais petit à petit, tu vas progresser et tu vas y arriver à force de travail et de ténacité."
Donc oui, je ne lâche rien, plus motivée que jamais. Il n'y a pas d'apprentissage sans difficulté, et oui, j'en raterai des évaluations, mais l'échec fait partie de ce processus, et je l'accueille les bras ouverts.
À suivre...
Faïza